30 mai 2019 - Sikinos
Lorsqu’on arrive dans ce petit port, on a tout de suite envie de rester.
Au fond de la baie, une petite plage ombragée nous attend !
Pas de plaisanciers mais quelques pêcheurs qui nous aident à amarrer le bateau le long du quai dans 1,5 mètres d’eau.
Baignade dans une eau cristalline
Le lendemain, randonnée à partir de Chora
Nous montons à travers les ruelles
et continuons le chemin, bien balisé qui
nous éloigne de Chora
pour atteindre Episkopi, sous un soleil de plomb.
Arrivés à Episkopi, nous avons la chance de rencontrer un archéologue en charge du site qui nous donne quelques explications sur ce monument.
En fait, il s’agirait d’un mausolée romain du 2ème siècle transformé en église byzantine.
Lors des fouilles, en 2018, ils ont retrouvé un notable du 2ème siècle inhumé avec ses parures et bijoux.
De chaque côté de l’entrée, les colonnes du bâtiment initial sont bien visibles
et la restauration continue minutieusement.
Nous nous éloignons maintenant d´Episkopi que l’on aperçoit au loin, tout en haut
et suivons le chemin
pour arriver à la chapelle d’Agios Pandéléimon trop contents de trouver un peu d’ombre !
La chapelle au loin
car maintenant nous redescendons vers le port en traversant des espaces arides, désertiques, étonnants et merveilleusement beaux.
Quelques 5 heures plus tard, de retour au port, nous terminons la soirée devant un Ouzo
et un mastiha mojito : mojito auquel on ajoute de la mastiha, liqueur réalisée à partir de la sève du pistachier lentisque ou arbre à mastic de l’ile de Chios. En suintant du tronc et des branches, la sève forme de longues gouttes, appelées par les autochtones larmes de lentisque. Cette résine est ensuite distillée avec de l’alcool agricole et de l’eau pour obtenir une liqueur à 30° et au goût inimitable.
Je pense que ce nouveau cocktail va faire fureur cet été à La Tremblade.